dimanche 29 juin 2008

Fête de la musique (suite)

Question de La Fille: "Alors, c'était comment cette première fête de la musique suisse?" en référence à mon billet du 20 juin.

Chouette, très chouette. Je ne connaissais pas le Victoria Hall, il est magnifique.

Le concert fut une gageure, tant pour le chœur et l'orchestre que pour moi. Côté chœur, nous n'avons pas pu faire un filage complet de l'œuvre avec l'orchestre: la formation qui nous précédait a quitté les lieux avec près d'une heure de retard. Donc nous avons juste travaillé les entrées, rapidement, avec le public qui s'installait déjà dans la salle. Ca devait être assez intéressant pour eux, de voir une partie de l'envers du décor. Heureusement, cette messe avait déjà été donnée en concert par le chœur, avec cet orchestre, en mai. Donc ce n'était pas complètement un saut dans l'inconnu.

De mon côté, c'était la première fois que je chantais la messe en entier. Pour certaines parties, je n'avais participé qu'à une ou deux répétitions, tout en les ayant travaillées un peu chez moi, au violon. J'admets donc que parfois, je me contentais de chanter sans les paroles. Presque du déchiffrage...

Les solistes étaient magnifiques, surtout la soprano et les deux ténors. De ma position, j'entendais moins bien le basse et l'alto. Par contre, je pense que le public en a bien profité. Au final, le public a paru très enthousiasmé par notre prestation. Ce fut dont un grand moment de bonheur. Voilà une photo du concert:


Après le concert, détente à la terrasse d'une brasserie, côté "entrée des artistes" du Victoria Hall. Une bonne coupe glacée en compagnie d'autres choristes, histoire de se rafraîchir: depuis le matin, il faisait une chaleur accablante sur la Riviera. Habillé tout en noir, plus difficile de supporter la chaleur. Au retour dans le train, j'ai eu droit à un cours de parler vaudois avec l'un des choristes, prof de latin par ailleurs.

Finalement, je n'aurai pas vu d'autre concert pour la fête de musique 2008. Mais je me suis bien amusé.

Au programme de l'UCV:
- dimanche 21 décembre 2008, cathédrale Saint Pierre de Genève: Oratorio de Noël de Bach.
- mercredi 21 janvier 2009, auditorium Stravinski à Montreux: Messe en ut mineur de Mozart (KV427 pour les spécialistes) et Coronation Anthems de Haendel. Ce concert marquera aussi le début des festivités pour les 150 ans de l'Union Chorale de Vevey. Un extrait de la messe de Mozart:


Si vous souhaitez assister à ces concerts, contactez-moi pour que je vous prenne des billets.

samedi 28 juin 2008

Tag !

En tâtant le pouls éditorial de mes blogs préférés, j'ai découvert que La Fille m'a tagué. Ca, c'est vraiment une toute grande première.

Le jeu: choisir l'une de ces trois questions et y répondre. En période d'examen, disserter sur le pourquoi du comment, c'est un peu de saison. Les questions:

1. Pourquoi (comment) as-tu choisi cette adresse pour ton blog?
2. Pourquoi (comment) as-tu choisi ce titre pour ton blog?
3. Pourquoi (comment) as-tu choisi ce pseudo?


Aïe aïe aïe ! Il va bien falloir que je m'exécute (façon de parler, bien sûr).

Avant de créer ce blog, je m'étais lancé dans une chronique hebdomadaire et par courriel de ma nouvelle vie en Suisse. Tenir le rythme est vite devenu difficile, d'autant que mes premiers messages étaient relativement longs, voyez ici et . Plusieurs correspondants m'ont suggéré de créer un blog... L'idée a fait son chemin et finalement je me suis jeté à l'eau. Ce fut l'occasion d'un appel à contributions, justement pour nommer le futur blog. En créant le blog, j'ai découvert qu'il n'était pas obligatoire que l'adresse et le titre du blog fussent identiques. J'en profitai donc pour faire d'une pierre deux coups en combinant les contributions reçues au gré de mes envies.

Je vais donc répondre aux questions 1 et 2.

Alors pourquoi "ricougneries"? C'est un mix entre l'un de mes surnoms, mon nom de famille et quelque chose d'approchant chinoiseries. Voili voilou.

"Tribulations helvètes", ça me rappelait d'abord un roman d'aventure que j'ai lu dans mon enfance, Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Jules Verne. Parmi les bouquins qui nous était réservés, à mes cousins et moi, à côté des bibliothèques rose, verte et rouge, mes grands-parents avaient toute une collection de romans aux éditions Hetzel. C'étaient de magnifiques livres reliés.

Ensuite, ce titre était l'occasion d'un clin d'oeil à l'incontournable Astérix chez les Helvètes. Quand on a appris une histoire de France qui commençait par "Nos ancêtres les Gaulois", difficile de résister...

Il me reste à demander les raisons de leur choix à Claire et Cyril, Séverine et Axar. J'espère qu'ils accepteront de raconter leur histoire.

Petit rappel, La Fille est l'instigatrice des Mercredis Frouzes, auxquels je participe depuis peu. Super pour rencontrer du monde!


vendredi 27 juin 2008

Chaleur tropicale ?

L'été est arrivé. Pour preuve, une photo du même paysage que celui du 16 juin. Le beau temps dure et semble vouloir s'installer sur la Riviera. Voilà qui est de bon augure pour le festival de Montreux.



vendredi 20 juin 2008

Fête de la musique 2008

Information à l'attention des Genevois à temps plein ou d'occasion:


Concert de l'Union chorale de Vevey
Victoria Hall, Genève
21 juin, 18h00
Messe en mi bémol majeur, Franz Schubert
Entrée libre

Pour mémoire, l'Union chorale, c'est le choeur dont je fais partie...

mardi 17 juin 2008

En attendant l'été

Voilà la jolie vue que j'avais de mon bureau, lundi après-midi... A quand un brin de soleil?

lundi 16 juin 2008

Marche militaire

Dimanche, contre toute attente, j'ai réussi à me réveiller suffisamment tôt pour participer à la Marche romande du Général Guisan. En fait, un collègue spécialiste de fondue m'avait proposé cette ballade. Sans lui, j'en ignorerais encore l'existence. Difficile d'échapper au réveil matinal, il m'avait aussi proposé de passer me chercher, ce que j'avais accepté.

D'après mes sources, s'il fallait tracer un parallèle, Guisan serait un peu le de Gaulle suisse, et Mézières, Colombey-les- Deux-Eglises.

Au programme de la journée, une boucle dans les collines vaudoises, du côté de Mézières. 20 km en 3h50. Un bon rythme, le tout encadré par les sous-off' de l'armée fédérale, avec des postes des ravitaillement réguliers: thé et bouillon. Temps doux, un peu couvert. Beaucoup de chevaux, ânes et autres bestioles dans les champs au bord du chemin. Et pour marquer ma participation à cette marche, une médaille.

Après cette marche, déjeuner au restaurant. Ce fut l'occasion de découvrir les röstis. Plusieurs personnes m'ont expliqué que ce plat marque une sorte de frontière entre la Suisse romande et la Suisse alémanique.


dimanche 15 juin 2008

Beau départ

Contre toute attente, la Nati a gagné la rencontre contre le Portugal 2 à 0 dimanche soir. Le piment de l'histoire c'est que ce match était uniquement pour l'honneur. On savait déjà que l'équipe portugaise était qualifiée pour les quarts de finale tandis que l'équipe suisse était éliminée de la compétition.

Félicitations! Cette victoire mettra probablement un peu de baume au cœur des Suisses.


vendredi 13 juin 2008

SDF (sans domicile fixé)

Le 21 mai dernier, j'ai posé un dossier de location d'un appart... Outre une copie de mon "livret pour étranger" et une attestation de travail, il fallait aussi fournir une attestation de solvabilité.

C'est l'Office des poursuites et des faillites qui délivre ces attestations. Cet office, c'est l'endroit où un créancier peut déclarer un impayé et lancer une procédure de recouvrement. Etre fiché à l'office des poursuites, c'est rendre quasi impossible la signature d'un bail, l'obtention d'un prêt bancaire... Pas cool donc. Comme j'ai payé toutes mes factures depuis mon arrivée, tout va bien. Evidemment, cette attestation n'est pas délivrée gratuitement. Et comme il n'y a pas de petites économies, j'ai demandé à la (jolie) préposée quelle était la durée de validité du document. Réponse pragmatique: "c'est à la personne à qui vous remettez l'attestation de décider si elle se satisfait d'une attestation vieille d'une semaine ou d'un mois, ou plus".

Bon, tout ça pour dire que, malgré mon dossier blanc comme neige, je n'ai pas eu l'appart... Il a quand même fallu plus de deux semaines à l'agence immobilière pour qu'elle daigne admettre que le propriétaire étant en vacances, elle ne pouvait pas me donner de réponse. Grrrr... Elle pouvait pas me le dire dès le départ? J'aurai patienté de façon plus sereine.

(Je viens de louper successivement un but français puis un but néerlandais à la septante-deuxième minute de la rencontre. Re grrrrr...)

Puis aujourd'hui, je reçois un téléphone*. L'appartement est attribué à un autre "candidat". Voilà, comme ça. Trois semaines pour se décider. Donc lundi, je recommence les visites.

Pour la bonne forme, Grrrr....

*Ca ne veut pas dire qu'un natel** m'est tombé dessus, simplement que quelqu'un à cherché --et réussi-- à me joindre par téléphone.
**Téléphone mobile


jeudi 12 juin 2008

Chronique d'une soirée footeuse

Comme prévu, hier soir, direction le Jardin du Rivage pour assister au match Suisse-Turquie. En sortant de chez moi, concert de klaxon. Que se passe-t-il? La Suisse ne peut pas encore avoir gagné, le match commence seulement dans 10 minutes. Vers le centre-ville, le vacarme augmente, les voitures et les passants sont tous aux couleurs portugaises. Compris: le match Portugal-République tchèque s'est terminé à l'avantage du Portugal. OK, on rempile donc pour la suite du tournois avec les habitants de la Péninsule. Le Gars, j'espère que tu pourras ronger ton frein encore un peu...

Ne sachant pas trop où l'écran est installé, je suis le flot de supporter habillés de rouge. Pro-Suisse ou pro-Turquie, j'ai peu de chance de me tromper de direction. Et en plus, je découvre de gros autocollants par terre avec des flèches vers la Fan Zone. Bon, tout va bien.

La Fan Zone: une aire entourée de barrières, entrée filtrée par Sécuritas. Une estrade réservée aux VIP, avec un bar "en altitude". Face à l'estrade, sous le kiosque, un écran géant. En attendant le début du match, publicités de la TSR2. Ambiance bon enfant, public plutôt jeune, bariolé de rouge. Partout, des drapeaux à la croix blanche, T-shirts, casquettes, bretelles. Des mascottes en peluche. Une cloche. Odeurs de pizza, kebab et salées. La bière coule à flots. Rien que de très habituels.

20h45, entrée des joueurs. Présentation, hymnes que je n'entends pas, serrage de paluches. Finalement, facile de reconnaître les joueurs: les Suisses sont en rouge, les Turcs en bleu clair.

La Suisse entame la partie. Du côté de Vevey, les cornes de brumes hurlent. En dessous de l'écran, un petit gamin --5 ans tout au plus-- agite un drapeau turc. Autour de moi, les gens sourient. Son manège dure près de 10 minutes, jusqu'à ce qu'un agent l'attrape gentiment et le fasse descendre. A l'écran, quelques actions de part et d'autre. Rien de bien excitant.

Vers la 15ème minute de la rencontre, le déluge s'abat sur Bâle, la balle bondit et butte sur les flaques d'eau boueuse, échappant au contrôle des joueurs qui se bousculent près d'elle. Rapidement, la pelouse ressemble plus à une piscine de quelques centimètres de profondeur qu'à un terrain de foot. Lorsqu'un joueur tente un tacle, il finit sa glissade dans les barrières de sécurité autour du terrain. Malheureusement pour les Turcs, ils ne connaissent peut-être pas l'option patinoire de ce terrain. A la 32ème minute, but: le ballon s'est arrêté dans les pieds d'un joueur suisse, freiné par l'eau. Ce dernier n'a plus qu'à poser la balle dans la cage turque. Autour de moi, c'est l'euphorie. Je me bouche les oreilles pour préserver mes p'tits cils auditifs.

Fin de la première mi-temps. Direction le bar.

Reprise. Visiblement, les joueurs ont changé de vêtements: ils sont secs mais pas pour très longtemps. Le ciel s'est calmé, mais la pelouse, gorgée d'eau, est toujours aussi glissante... Avant le coup de sifflets, un Turc et un Suisse s'embrassent comme du bon pain. Peut-être font-ils partie du même club? En tout cas, j'aime cet esprit: la compétition est cantonnée au terrain.

Une série d'actions intéressantes, côtés suisse et turc. Un ballon dans le but suisse, mais le joueur était hors-jeu. Frustration du côté turc. Deux minutes plus tard, commedia dell'arte. Un joueur turc s'écroule en se tenant le talon. Coup de sifflet, carton jaune pour le Suisse. Ralenti: ils ne se sont pas même touchés. La foule hue. En attendant, les Turcs ont déjà écopé de deux cartons jaunes...

Finalement, un Turc égalise, grâce à une belle passe centrée. Tiens, finalement j'arrive à apprécier le geste. En fait, ça doit faire une bonne trentaine de minutes que je suis pris par le match. Les deux gardiens sont assez époustouflants. Autour c'est l'angoisse. Quelques spectateurs exultent: leur équipe est revenue dans la course.

La nuit est tombée. Les visages angoissés se tendent vers l'écran. Des cris s'élèvent lorsqu'un joueur suisse s'approche de la cage turque, des soupirs d'énervement quand le tir est mal cadré ou arrêté par le gardien, des "non-non-non" stridents si un Turc parvient à ajuster son tir. Le terrain est toujours aussi lourd et ne facilite pas la tâche des joueurs. Les actions s'enchaînent. L'écran aux couleurs sursaturées éclaire les visages de rouge, de vert ou de bleu. Un vent de terre se lève. La pluie arrive. Avant ou après la fin de la rencontre? Fin du temps réglementaire. Quatre minutes de temps additionnel. La tension est à son comble.

Ah, ça y est, à deux minutes de la fin, un nouveau point... turc. Les premières gouttes tombent. Adieu la Nati. Vite, il faut rentrer.

mercredi 11 juin 2008

Pour la Nati, tenons-nous les pouces

Et là, je suis à peu près sûr que vous avez relu le titre de ce post plusieurs fois. Allez, une traduction contextuelle: "Pour les Bleus, croisons les doigts". Compris? Ce soir, l'équipe de foot suisse rencontre la turque à Bâle. Et si elle trébuche ce soir, ce sera la fin du voyage... Analyses et nouvelles sur ce blog.

A défaut d'assister directement au match, j'ai prévu d'aller au Jardin du Rivage où est installé un écran géant. Ce sera l'occasion de prendre la température à Vevey et de mesurer la ferveur populaire.

Une question me taraude, comment distinguer facilement les joueurs turcs et suisses? Les deux pays ont des couleurs très proches: de gueules, à la croix alésée d'argent pour la Suisse, de gueules, au flanc sénestre un croissant contourné d'argent et au coeur une étoile d'argent pour la Turquie.



Surprise, surprise

Ce soir au courrier, deux surprises.

Je vais commencer par la mauvaise (ou peut-être la bonne, à vous de décider): la facture d'essence. Bon, je ne vais pas vous parler du prix du carburant. Tout comme en France, il a augmenté. Non, le truc surprenant, c'est le différé de paiement! En avril, j'ai pris la carte d'une station essence pour bénéficier d'une action sur le prix de l'essence. Et maintenant, au lieu de voir mon compte bancaire débité à chaque plein, je reçois un résumé de mes achats pour le mois écoulé et un "bulletin de versement" à régler dans les 30 jours. Ca s'appelle le e-banking. A première vue, c'est plus simple qu'en France...

Seconde surprise: un courrier de la paroisse dont je dépends. J'avais un peu oublié que la demande d'autorisation de séjour que j'ai remplie le jour de mon arrivée comportait une case religion. A défaut de celles du Seigneur, impénétrables, j'imagine que l'information a suivi les voies administratives habituelles. Cette déclaration en apparence anodine peut avoir des conséquences pécuniaires: il existe un impôt ecclésiastique dans certains cantons. Pas dans le canton de Vaud... [Petite correction après le commentaire de Vincent]Dans le canton de Vaud, l'impôt ecclésiastique est inclus dans l'impôt cantonal. De fait, c'est l'Etat vaudois qui subventionne directement deux églises, la réformée et la catholique, considérées comme des institutions de droit public. Chaque canton a sa propre religion en matière d'impôt d'Eglise (est-il obligatoire? qui en fixe le montant? qui le perçoit? qui est imposable?...) Tout ça est très étrange quand on arrive de France, championne de la laïcité et de la séparation des Eglises et de l'Etat...

mardi 10 juin 2008

Rêveries footballistiques

Dieu que je n'aime pas cet adjectif... Il a un air de guerrier du pied. Cela dit, il est un peu de saison et consommé à toutes les sauces journalistiques -- zut, encore un stique.

Les drapeaux poussent comme des champignons ces derniers temps, et on se prend à imaginer l'histoire des occupants selon les couleurs affichées. Souvent, ce sera celle d'un Turc, Portugais ou Italien qui a trouvé les cieux suisses (l'essieu suisse ?) accueillants et qui, après quelques années, est devenu bourgeois d'une commune helvète.




La bourgeoisie en Suisse? Rien à voir avec la lutte des classes. C'est la condition de base pour obtenir un passeport suisse. D'abord être citoyen d'une commune -- bourgeois -- ce qui permet généralement d'acquérir la citoyenneté cantonale puis fédérale. Les non-bourgeois dans une commune en Suisse, ce sont soit les étrangers, soit les Suisses qui sont bourgeois d'une autre commune. Enfin c'est ce que j'ai compris.

Détail amusant, lors des votations du 1er juin, le peuple et les cantons suisses ont massivement rejeté une initiative de l'UDC qui visait à permettre aux communes d'autoriser la naturalisation par les urnes, comme le rappelle FrogYou. Le résultat: 63,8% des votes contre l'initiative (un peu moins de 45% de participation) et tous les cantons contre sauf un.

Dans d'autres cas, on imagine un Portugais marié à une Suédoise, l'un ou l'autre naturalisé Suisse, et qui supporte l'équipe d'Italie. Ou bien toute autre combinaison de nationalité, de genre et de nombre. Finalement, cette période c'est un peu comme un Face-de-bouc faisant irruption dans le monde réel, mais avec plus d'hypothèses à tester.


Enfin, je pense avoir trouvé l'exemple typiquement suisse: neutre mais affichant tout de même une préférence pour la mère patrie. Un grand drapeau suisse et une banderole avec les couleurs des pays participants à la compétition.





Dans la série footbophile, de nouveaux accessoires sont disponibles pour les amateurs de tuning. Il s'agit d'une espèce de petit mât muni d'un drapeau étanche, qu'on accroche aux fenêtres de sa Titine préférée, histoire d'afficher ses préférences sur l'autoroute. J'ai vu certaines voitures qui avaient un drapeau par vitre. De vrais fans-tuners! Au fond de la photo, l'immeuble où j'habite, provisoirement.


Demain, la Suisse rencontre la Turquie. Je me demande quelle équipe le balcon turco-helvète va encourager. En tout cas, le Parlement suisse a décidé d'interrompre sa séance plus tôt que d'habitude pour l'occasion!

vendredi 6 juin 2008

Week-end sportif

Au programme ce soir, le duel Federer-Monfils. J'alterne entre la TSR (Télévision Suisse Romande) et France 2. Sur les deux chaînes, exactement les mêmes images, y compris les incrustations avec les scores, statistiques et autres données sportives d'un intérêt variable. Seule différence: l'accent suisse et les commentaires un tout petit peu biaisés en faveur du Suisse sur la TSR.

Autre actualité, l'arrivée de l'Euro 2008, demain. Depuis quelques jours, les balcons sont pavoisés: les gens affichent leurs affinités. Dans mon quartier, hormis le drapeau suisse, c'est le portugais qui obtient le plus de succès. Par ailleurs, j'ai appris que l'équipe de France s'est entraînée récemment dans la région. Elle est installée dans un hôtel transformé en place forte, près du Mont Pélerin. Certains de mes collègues habitent dans le coin et sont obligés de modifier leurs trajets, certaines rues étant fermées...

Ca y est, Federer a gagné... Zut.

dimanche 1 juin 2008

Spécialités vaudoises

Ces derniers jours j'ai récolté de nouvelles expressions et spécialités dans ma musette:
- la panosse: ça veut dire wassingue ou serpillière
- un malakoff (et en plus petit, minikoff): une sorte de beignet principalement à base de fromage, suisse naturellement, particulièrement léger et à l'odeur typique
- le gâteau de Goumoëns: une espèce de brioche avec une garniture à base de crème (le mieux: la crème double de Gruyère) et de sucre; un vrai régal, et comme le malakoff, c'est très léger

Hier, ballade à la fête du vin de Chardonne. Le principe, acheter un verre à l'entrée du village, puis se déplacer de caves en échoppes pour se faire remplir le verre et gouter les vins de la région. Quelques très bonnes surprises. Autour des vins, une multitude d'animations, plus ou moins liées au terroir. Ce fut l'occasion de découvrir les minikoffs. J'ai aussi assisté à ma première représentation de cor des Alpes.