jeudi 31 juillet 2008

Retour pour la fête nationale

Ce soir, retour à Vevey plage après un bref passage à Lyon pour régler quelques ultimes détails avant mon déménagement. Et surtout, pour deux concerts aux Nuits de Fourvière, annoncés dans un précédent billet. Au menu, d'abord le 29 août, une soirée musicale ouest-africaine avec successivement Asa (Nigeria), Rokia Traoré (Mali) et Angélique Kidjo (Bénin). La soirée fut magnifique. Je ne connaissais ni Asa (hormis par la radio) ni Angélique Kidjo. Quel peps! Et nous avons eu droit à une première mondiale: un trio de ces trois chanteuses. Au final, une ballade d'Angélique Kidjo dans le public, puis plusieurs solos de djembé avec des spectateurs sur scène pour montrer leur talent.

J'en ai aussi profité pour me ballader dans Lyon. Une chose à réaffirmer: c'est une belle ville. J'ai découvert un escalier (la montée du Boulevard) qui dégringole depuis le parc du Gros Caillou sur le plateau de la Croix-Rousse, vers les quais du Rhône, entre les jardins privés et de vieilles murailles. C'est là:


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Ensuite, visite du parc de la Tête d'Or, toujours aussi beau, avec une amie de prépa, Gabrielle pour ceux qui la connaissent. Ce fut aussi l'occasion de rencontrer (enfin) la petite Lucille, 5 mois, dont les yeux bleus devraient en faire craquer plus d'un d'ici quelques années. Gaby et Alex, je vous souhaite bon courage ;o) En tout cas, elle a fait rougir le petit gars assis derrière nous!



Hier soir, les Coming Soon, belle découverte, suivis par Moriarty, découverts en regardant Taratata. Humour décapant et déjanté au rendez-vous, bonne ambiance et belle musique tendance country-folk. Chez les Coming Soon, le truc étonnant c'est leur jeunesse et leur talent. Et enfin, Corocosie: deux fois bof, bruyant et répétitif... Je ne suis peut-être pas resté assez longtemps pour apprécier leur talent. Si vous souhaitez vraiment en savoir plus, elles ont leur rubrique sur Wikipedia.

Demain, c'est fête nationale en Suisse, comme au Bénin d'ailleurs. Je vous raconterai.

dimanche 27 juillet 2008

27 juillet, sainte Nathalie

Bonne fête
Soeurette

vendredi 25 juillet 2008

Une discussion avec Gabriel

Mon neveu Gabriel est un véritable moulin à paroles. Il jacasse sans arrêt, il parle, il bavarde, il commente et digresse sans reprendre son souffle. De ce point de vue, il a de qui tenir: au même âge, ma soeurette avait les mêmes penchants... J'ai donc dû élaborer une stratégie de discussion.

De façon quasi immuable, ça donne:
- Tonton Eric?
- Oui Gabriel?
- Tu sais quoi?
- Non, dis moi. (ou bien: "Non, pas encore" "Non, mais tu vas me le dire"...)

Là, il commence son discours sur les avantages comparés des vis et des clous, sur le tri des ordures ménagères, sur les poils du chat, le compost, le fait que son maître lui ait dit qu'il vaut mieux lire des livres pendant les vacances que de faire des devoirs de vacances (ça, c'est quand je lui dis de faire une ou deux pages de son cahier), les balais, la tondeuse à gazon, le monsieur qui répare le carrelage, les travaux d'électricien que m'a confié ma mère, la taille des arbustes et buissons du jardin, sa préférence pour les muffins et la confiture que nous avons faite ensemble...

Et moi, je grogne de temps en temps pour marque mon approbation, jusqu'au "Tonton Eric?" suivant.

Le plus drôle, c'est quand quelqu'un vient à la maison. Tout de suite, Gabriel entreprend le visiteur en lui expliquant moultes vérités universelles. Là, le visiteur se tourne vers moi, me jette un regard compatissant et rigolard accompagné d'un "Bon courage" ou d'un "Il s'arrête de temps en temps?".

Vous l'aurez deviné, Gabriel est un petit garçon très curieux. Heureusement, il ne pose pas encore trop de questions puiqu'il fabrique déjà ses réponses... Ca laisse le temps de souffler un peu. Enfin, je rigole bien.

jeudi 24 juillet 2008

Réponses

Allez, je vous ai embêtés avec mes questions idiotes la semaine dernière. Voici les réponses aux deux tests...

Test 1

Pour répondre à la première question, il ne fallait évidemment pas tenir compte du 1er plein à Vevey qui ne correspondait pas au voyage Vevey-Le Pyla. Donc, ça donne:
Vevey-Lyon: 14,32L
Avant Bordeaux: 15L
au Pyla (plein final): 44,74EUR/(1,479EUR/L)=30,25L
soit une consommation totale de 59,57L de carburant pour une distance de 902km
soit 6,6L/100km. Je vous laisse le soin de juger de la gourmandise de Titine.

La question 2 est une question piège: en tenant compte de mes arrêts (péage, essence, ravitaillement), impossible d'y répondre complètement. En plus, la vitesse est limitée à 120km/h en Suisse et 130km/h en France. Sauf qu'une grosse partie de l'autoroute de Bardonex (la frontière près de Genève) à Lyon est limitée à 110km/h... Débrouilez-vous et vérifiez le temps de parcours indiqué ici pour Vevey-Lyon et ici pour Lyon-Le Pyla . Soit dit en passant, j'ai mis 2h40 pour le trajet Vevey-Lyon et 7h00 pour Lyon-Le Pyla.

Question 3: Bravo à Marc et Tania, ma voiture est grise (antarctique paraît-il) et sale...

Test 2

1) Le canton de Suisse alémanique est ObWald. Et en fait c'est un demi-canton. Son autre moitié est NidWald (NW) qui formait, avant scission, l'Unterwald. En passant j'ai répondu à la question 4.
2) Il manque le canton de FRibourg (francophone et germanophone). Les autres cantons francophones sont: GEnève, VauD, ValaiS, JUra et NEuchatel. Tania et Marco m'ont fait remarquer que le canton de BErne comporte également une partie francophone. Renseignements pris, le français et l'allemand sont les deux langues officielles du canton de Berne. Toutes mes excuses pour cet oubli.
3) C'était la question piège car il n'y a qu'un seul canton dans lequel on parle le romanche, il s'agit du canton des GRisons.
4) Voir la réponse à la question 1)
5) Le canton du Jura est le plus jeune canton suisse. Il fut constitué en 1978 par la séparation de certains districts francophones du canton de Berne. Quant à l'ancien canton d'Unterwald, désormais scindé en deux demi-canton, il est l'un des trois cantons fondateur de la Confédération en 1291.

lundi 21 juillet 2008

Sale temps et confiture...

... ou comment occuper son neveu lorsque le ciel est menaçant.

Donc, dimanche matin, temps couvert. Heureusement, mon neveu Gabriel, 7 ans, adore tout ce qui se passe dans une cuisine. Vider les poubelles, ranger la vaisselle, faire le pain ou préparer de la confiture... J'admets que les deux dernières activités de cette liste ne me déplaisent pas trop. C'est donc avec entrain que Gabriel et moi nous sommes attelés à la confection d'une confiture pêche-melon. Au programme: 2kg de cassonade, 2kg de sucre blanc, 1.9kg de melons bien mûrs, 3kg de pêches bien mûres et 4 citrons.

Première étape, apprendre à Gabriel comment peler une pêche. Vu la taille des fruits, il avait quelques difficultés. En plus, il devait gérer le tonton parano qui surveillait le positionnement des doigts, des mains, des bras... par rapport à la lame. Pour les melons, il savait déjà faire et s'est parfaitement acquitté de sa tâche.


Débiter les pêches et les melons en gros morceaux et tout jeter dans une marmite. Réserver les noyaux des pêches car il faudra récupérer les amandes pour les faire cuire avec les fruits. Et un noyau de pêche, ça ne s'ouvre pas avec un simple casse-noix, mais au marteau… Pour info, la pierre n'a pas résisté. Et en plus, il faut doser les coups, sinon ça donne de la pâte d'amande. Ensuite, ôter la peau des amandes.



On réserve les zestes de deux citrons, au couteau ou à l'économe, j'ai testé les deux méthodes. Le troisième citron, on en râpe le zeste directement dans la marmite. Et on presse les 4 citrons. Attention, il faut conserver les pépins sans les écraser, vous verrez pourquoi plus loin.




Au final, le contenu de la marmite ressemble à ça. On y verse le sucre, le jus de citron, on mélange.



Le pochon. Pour ça, il faut des doigts de fée. Ou de couturière. Ou de Maman qui sait coudre… Normalement, ça se fait avec de la mousseline mais quand le supermarché du coin n'a que des compresses stériles, on prend des compresses stériles. Tout d'abord, déplier plusieurs compresses et les empiler. Puis préparer une sorte d'ourlet pour réunir les bords. Placer au centre du mille-feuille un mélange des noyaux en morceaux, les zestes et les pépins de citron. C'est pour le goût et la gélification. Ensuite, tirer les deux extrémités du fil de l'ourlet du pochon, nouer serré et jeter dans la marmite.




Puis laisser mariner plusieurs heures. Le but, c'est que les fruits rendent leur jus et diluent le sucre.

Et ça tombe bien, le soleil a percé les nuages. On va pouvoir jouer aux vacanciers à la plage. Gabriel est aux anges: dans une même journée, faire d'une pierre deux coups! Le voilà en lutte contre les algues.


De retour à la maison, on commence la cuisson de la confiture. Cela prendra plusieurs heures. Tout au long de la cuisson, il faut écumer la mousse qui se forme à la surface, pour que la confiture soit joliment translucide dans les pots. Pour les gourmands, l'écume c'est du sucre aromatisé pêche-melon (ou fraise quand on prépare une confiture de fraise, vous aurez compris).


Comment savoir que la confiture est cuite? Il y a les technologues équipés d'un appareil qui mesure le taux de sucre. Puis il y a les grands-mères --par exemple celle de mon neveu-- qui connaissent des recettes de... Par exemple, placer une assiette dans le congélateur. Au fur et à mesure de la cuisson, faire tomber une goutte de jus de confiture sur l'assiette glacée. Si la goutte se fige instantanément, la confiture est prête. Sinon, il faut continuer à faire cuire, écumer et refroidir l'assiette...

Une fois la cuisson terminée, il reste à remplir les pots préalablement bouillis (c'est pour éviter les 'crobes qui aiment la confiture), puis nettoyer les bords --attention c'est brûlant-- et placer une feuille de cellophane et/ou un bouchon lui aussi bouilli.



Dernière étape, et non des moindres, les étiquettes pour afficher le contenu et la date de fabrication. Exercice d'écriture pour Gabriel, tout content de rendre ce dernier service avant d'aller au dodo.


Ouf, quelle journée!

vendredi 18 juillet 2008

Arrivé, sain et sauf

J'en connais au moins une qui me demande, dès que je prends la voiture pour un trajet de plus de 10km, de l'appeler pour la rassurer sur mon état de santé. Prosaïquement, je lui réponds le plus souvent de regarder TF1: ils sont assez forts en faits divers et carambolages. Mais bon, invariablement, je passe un coup de fil ou j'envoie un SMS pour rassurer. Aujourd'hui, j'innove avec une annonce Urbi et orbi: tout va bien. Comme d'habitude, l'odeur des pins m'a accueilli en sortant de la voiture. Les vacances ont véritablement commencé.

Traditionnellement, l'été est aussi la saison des jeux et tests en tous genres. Alors en voici deux que je vous ai concocté en conduisant hier. Ca aura eu le mérite de me garder éveillé...

TEST 1
Histoire de tuyaux, de pompes et de trains qui se croisent

Je suis parti hier de Vevey à 8h50 après avoir fait le plein: 35,59L à 2,060CHF/L. J'ai réinitialisé mon compteur. Arrivé à Lyon, 11h30, mon compteur affichait 238km. Après quelques trajets dans Lyon (environ 15km), pour voir des amis et acheter quelques victuailles, j'ai repris la route vers 16h30 après avoir refait le plein: 14,32L à 1,488EUR/L. Juste avant d'atteindre Bordeaux, j'ai dû ajouter 15L de carburant, au prix de 24,45EUR car l'avertisseur orange s'était allumé. Et celui-là, pas question de l'ignorer. Arrivé au Pyla, j'ai fait le plein (44,74EUR à 1,479EUR/L) avant de me poser à destination à 23h30. Mon compteur affichait 902km.

Question 1: Titine est-elle gourmande en carburant?
Question 2: Ai-je respecté les limites de vitesse entre Vevey et Lyon? Entre Lyon et le Pyla? Indice: les limitations de vitesse ne sont pas les mêmes en Suisse et en France et j'ai emprunté les autoroutes.
Question 3: De quelle couleur est Titine? Indice: vous la trouverez en photo sur ce blog...


TEST 2
Géographie sur autoroute

Pendant mon voyage, j'ai été dépassé par plusieurs voitures --étrange, me direz-vous-- dont certaines étaient immatriculées en Suisse: VD, VS, JU, NE, GE, OW. Ces codes permettent d'identifier le canton où la voiture est immatriculée.

Parmi ces doubleurs:
1) Un vient de Suisse alémanique. Lequel?
2) Tous les cantons romands sont présents sauf un. Lequel?
3) Tous les cantons romanches sont présents sauf un. Lequel?
4) L'un est un "demi-canton". Comment s'appelle son autre moitié? Et le canton complet?
5) L'un est le plus jeune des cantons de la Confédération. Lequel? En quelle année fut-il constitué?
Indice: il y a une question piège.

Ne loupez pas cette occasion d'apprendre les cantons suisses. Avec la disparition annoncée des départements des immatriculations française, ce sera bien utile pour occuper les enfants dans la voiture. Bon, le seul souci je vous l'accorde, c'est qu'en 653km, seules sept voitures suisses m'ont doublé...

Evidemment, je ne libérerai pas tout de suite les commentaires avec vos réponses, j'espère en recevoir par dizaines. Disons que je dévoilerai les solutions dans une semaine, le 25 juillet. A vos calculatrices, atlas et livres d'histoire, et bon courage.


jeudi 17 juillet 2008

La route des vacances

De Vevey plage à Pyla sur Mer


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mardi 15 juillet 2008

Demain, je signe...

... mon bail. J'ai enfin trouvé un appart.

Où? A Saint Légier la Chiésaz, rue du tirage. Je serai donc un Saint-Légerin (ou selon le sobriquet local, un Tyalo)

Quand? A partir du 1er août (début du bail) mais déménagement prévu les 18 et 19 août. Et en plus, à défaut d'avoir chômé le 14 juillet (et zut, je n'ai pas vu les para atterrir sur la place de la Concorde), je ferai une grasse mat' le 1er août, fête nationale en Suisse. Mais ça veut aussi dire que je n'aurai probablement pas les clés le 1er...

Quoi? Un quatre pièce (waoh) avec tout le confort moderne et une terrasse. Enfin presque, je ne sais pas s'il y a l'ADSL. On verra...

Comment? Par une amie du chœur. Merci!

Qui? Juste moi, plus les amis et la famille qui viendront me voir le WE ou pour leurs vacances en Suisse. Si vous passez dans le coin, faites-moi signe. Je serai heureux de vous accueillir/héberger/recevoir (tiens, qui pourrait m'expliquer les subtiles différences entre tous ces concepts?)*

La suite? Vous aurez droit à tous les détails administratifs d'un déménagement intercommunal (mais pas intercantonal, je reste un résident vaudois). Ah, je suis persuadé que vous attendez ces informations avec impatience ;o)

*là je suis content, car avec cette question j'espère quelques commentaires. C'est de l'interactivité...


lundi 7 juillet 2008

Connaissez-vous la loi de Murphy?

D'autres l'appellent la loi de l'emmerdement maximal. Et samedi dernier fut une journée où cette loi prit toute son ampleur... En voici l'histoire.

Au programme: déménagement. Pas pour mon futur appartement en Suisse, non. Pour équiper le chalet familial en cours de construction à Puy Saint Vincent, dans le massif des Ecrins. Qu'y avait-il à déménager? Un petit réfrigérateur et un lave-linge en dépôt chez moi, un grand frigo, un autre lave-linge et un lave-vaisselle, plus quelques autres meubles. Ma soeur devait descendre de Paris et j'avais convaincu des amis de venir prêter main forte.

Première bonne surprise en arrivant à Lyon vendredi soir: ascenseur hors-service. Vu l'heure, pas question d'appeler mes déménageurs amateurs pour les avertir du problème et leur proposer de remettre la fête à plus tard. Pour info, à Lyon j'habitais un appartement dans un immeuble canut, dans les pentes de la Croix-Rousse. Cela signifie, entre autres: escalier assez étroit et étages très hauts, plus de 3 mètres. A tout hasard, je passai un coup de fil à la société qui entretient l'ascenseur. Pour toute réponse, j'apprenai que la panne avait bien été signalée et qu'un réparateur devait venir samedi à partir de 8h00. Chouette pensé-je: tenons-nous les pouces et peut-être que l'ascenseur sera réparé avant l'arrivée de Zak et Stéphanie.

Samedi matin, l'empereur, sa femme et le p'tit prince... Pardon je m'égare. Les déménageurs arrivent. Avant d'aller chercher le camion, je voulais m'assurer de l'enthousiasme de Zak et Stéphanie: l'ascenseur n'avait pas encore été réparé. Malgré tout, ils étaient d'accord pour continuer. Donc je suis parti avec Zak chercher le 10m3 que ma soeur avait réservé.

Là, seconde (non, deuxième) bonne surprise: pas de camion. Les clients précédents n'avaient pas encore ramené le véhicule. Le gérant nous propose un 7m3. Mesures prises, il s'est avéré que ce serait trop petit. Là, il nous offre un mini camion, au moins 20m3, au prix du 10m3. Trop grand pour les rues que je dois emprunter, aussi bien à Lyon qu'à Puy Saint Vincent. En plus je n'avais pas du tout envie de m'installer au volant de ce monstre. Finalement, il nous dégote un 14m3, dans une autre agence. Banco! L'un de ses mécanos nous y emmène, on récupère les clés et vogue la galère. La bête est assez large, très longue, mesure 2m60 de haut et possède 6 vitesses.

Direction la Croix Rousse, là:
(il manque les arbres)



La placette devant chez moi était inaccessible: une chaîne fraîchement cadenassée en interdisait l'accès. Finalement, nous trouvons une place juste aux bonnes dimensions, à 10m en amont de l'entrée de mon immeuble. Déjà deux heures de retard sur le timing initial.

Début du déménagement, progression lente et précautionneuse dans les escaliers. Travail fatigant, mais finalement nous nous en sortons. Sauf un détail: le grand frigo. Impossible de trouver des prises et il est trop haut pour pouvoir le basculer. Nous voilà donc au milieu d'une volée de marche, bloquant le passage. Petit rappel, l'ascenseur est encore HS... Et comme à quelque chose malheur est bon, arrive l'un de mes voisins. Il propose spontanément de nous aider. Après une bonne suée, nous arrivons à descendre le frigo. Ouf. Merci à tous pour votre aide.

Reste à prendre la route, direction les Hautes-Alpes:
Départ avec Nathalie, DJ et copilote. Un voyant clignote sur le tableau de bord. L'un, orange avec un point d'exclamation au milieu et l'autre qui ressemble à ça... Panique à bord, nous sommes juste à 20km de Lyon. Une seule chose à faire, sortir de l'autoroute, chercher un garage et en passant, appeler le loueur. "Tout va bien Monsieur, le mécano a fait les niveaux avant de partir et tant que c'est pas rouge, vous pouvez continuer!"

Je me suis donc inquiété pour rien. Alors continuons.


Sur la route, nous rencontrons une course cycliste, entre les différents cols de la région: Galibier, Lautaret, Montgenèvre, Izoard. C'est la Cyclo Luc Alphand. Heureusement, les coureurs arrivent en face donc ils ne nous ralentissent pas trop.

Quatre heures et demi plus tard, arrivés à destination, il s'agit de décharger. En image, ça donne ça:



En une heure, le tour était joué. Quelques photos du chalet pour la famille, puis retour à Lyon: dimanche, il faut rendre le camion...


Sur la route, plus de cycliste, le camion vide était plus facile à manoeuvrer. Le retour fut assez rapide: tout juste trois heures. Encore une fois, nous avons un peu de chance et trouvons une place pas trop loin de chez moi. Douche (enfin). Dodo.

Réveil matinal et courbaturé: il faut ramener le camion chez le loueur et récupérer ma voiture restée sur place. Puis direction le Bar américain. Ma soeur fait du charme au serveur et nous obtenons notre brunch avec une heure d'avance sur l'horaire habituel. Chouette! Ballades, retour à l'appart pour une sieste digestive. Départ pour prendre un pot avec Manu.

Tiens, l'ascenseur est réparé...

Puis je dépose ma frangine chez un couple d'amis qui l'ont invitée à dîner avant de rentrer à Paname. De mon côté, je reprends la route pour Vevey. Trois heures sous une pluie battante. Arrivé sans encombre. Dodo.

mercredi 2 juillet 2008

Alive and freed !

Ce soir, grande nouvelle:


La ronde des médias et le cirque des politiques vont pouvoir commencer.