mercredi 11 juin 2008

Surprise, surprise

Ce soir au courrier, deux surprises.

Je vais commencer par la mauvaise (ou peut-être la bonne, à vous de décider): la facture d'essence. Bon, je ne vais pas vous parler du prix du carburant. Tout comme en France, il a augmenté. Non, le truc surprenant, c'est le différé de paiement! En avril, j'ai pris la carte d'une station essence pour bénéficier d'une action sur le prix de l'essence. Et maintenant, au lieu de voir mon compte bancaire débité à chaque plein, je reçois un résumé de mes achats pour le mois écoulé et un "bulletin de versement" à régler dans les 30 jours. Ca s'appelle le e-banking. A première vue, c'est plus simple qu'en France...

Seconde surprise: un courrier de la paroisse dont je dépends. J'avais un peu oublié que la demande d'autorisation de séjour que j'ai remplie le jour de mon arrivée comportait une case religion. A défaut de celles du Seigneur, impénétrables, j'imagine que l'information a suivi les voies administratives habituelles. Cette déclaration en apparence anodine peut avoir des conséquences pécuniaires: il existe un impôt ecclésiastique dans certains cantons. Pas dans le canton de Vaud... [Petite correction après le commentaire de Vincent]Dans le canton de Vaud, l'impôt ecclésiastique est inclus dans l'impôt cantonal. De fait, c'est l'Etat vaudois qui subventionne directement deux églises, la réformée et la catholique, considérées comme des institutions de droit public. Chaque canton a sa propre religion en matière d'impôt d'Eglise (est-il obligatoire? qui en fixe le montant? qui le perçoit? qui est imposable?...) Tout ça est très étrange quand on arrive de France, championne de la laïcité et de la séparation des Eglises et de l'Etat...

2 commentaires:

orabh a dit…

C'est faux.
Il existe, mais il est compris d'office pour tous. Les pasteurs vaudois étant payé par l'Etat...
Etonnant non?
A Neuchâtel par contre l'impôt ecclésiastique n'est pas obligatoire.

Anonyme a dit…

On peut ne pas subventionner d'église, mais une association humanitaire, à la place?