lundi 22 décembre 2008

Vacances

Ca y est, pour deux semaines. Au menu: ski, ski, ski, à Puy Saint Vincent, en famille. Mais avant de partir:
- trouver le couturier que l'on m'a recommandé pour réparer un accroc dans mon costume (j'me suis cassé la figure dans un escalier à Genève, genoux étoilé)
- finir les achats de Noël
- préparer les victuailles pour la famille: raclette, fondue, viandes séchées...
- trouver le vigneron-encaveur dont m'a parlé un collège, à Chardonne
- charger la voiture
- ne pas oublier les clés du chalet
- avertir les voisins de mon départ
- ranger un peu le bordel chez moi
- vérifier la météo sur la route: col du Lautaret ou tunnel du Fréjus?

J'sais plus où donner de la tête. Ah oui, ces pages risquent d'être un peu calme ces prochains jours. Pas de téléphone au chalet...


dimanche 21 décembre 2008

Weihnachtsoratorium (Bach)

Aujourd'hui, après de longues semaines de répétition, l'Union chorale de Vevey chante les Oratorio de Noël de Bach, à la cathédrale Saint Pierre de Genève. L'Orchestre de chambre du Valais accompagnera le chœur et les quatre solistes: Nathalie de Montmollin (mezzo), Marie-Hélène Essade (alto), Christophe Einhorn (tenor) et Claude Darbellay (basse).

L'affiche du concert:



Une grande partie des choristes avaient déjà chanté cette œuvre il y a quelques années. Par conséquent leur travail consistait essentiellement à retrouver leurs marques, affiner l'intonation, la couleur... Pour les nouveaux choristes, moi compris, il s'agissait plutôt d'un apprentissage accéléré d'une œuvre très rythmée, rapide, avec des intervalles improbables. Un exercice intéressant, qui oblige à repousser ses limites et ses réticences. En particulier, je ne parle pas un mot d'allemand, et chanter sans comprendre, ça m'exaspère. La prononciation n'est pas véritablement un problème. Par contre, on risque toujours de prendre un inspiration au mauvais moment.

Samedi, nous avons eu notre répétition générale à la cathédrale, avec l'orchestre et les solistes. C'était la seconde fois seulement que nous chantions avec l'orchestre, un orchestre de professionnels d'une grande qualité. J'ai particulièrement apprécié le talent du hautboïste et des violonistes.


dimanche 30 novembre 2008

Ecole de lutherie

Si cela peut vous rassurer, je n'ai pas changé d'orientation. J'ai simplement eu l'occasion de visiter l'école de lutherie de Brienz. J'en ai aussi profité pour visiter un peu la ville de Brienz, située dans le canton de Berne, à une extrémité du lac du même nom:


Agrandir le plan


J'ai eu la chance de bénéficier d'une visite presque privée car un ancien membre de Da Chiesa est maintenant étudiant dans cette école et l'on m'avait recommandé de le contacter. Il m'a même proposé d'essayer ses deux premiers violons. C'était la première fois que je jouais sur des instruments non vernis. Un peu étrange au début, surtout au toucher. C'était passionnant de découvrir toutes les étapes de la fabrication d'un violon, la variété des outils, et même de simplement réaliser que le bois utilisé est souvent stocké et mis à sécher plusieurs années avant d'être utilisé.

Bien sûr j'ai pris quelques photos mais, manque de bol, j'ai dû faire une fausse manipulation sur l'appareil: elles ont disparu... Alors en compensation, quelques photos de mon violon:


... vu de face, et de côté...

Le chevaletLa volute

Il m'accompagne depuis bientôt 15 ans: ma mère me l'a offert en 1993. Un jour extraordinaire!

dimanche 23 novembre 2008

Dernière minute

Demain, ça va être coton d'aller au boulot. La vue de chez moi, ce soir vers 23h00:


Si vous avez l'impression que les photos sont un peu floues, c'est une erreur. C'est la neige qui tombe (photos prises avec pied, temps de pause 2 secondes).

Et voilà Titine à la même heure:

Vous remarquerez les essuie-glace décollés du pare-brise. Un reflexe que j'ai pris en allant à Puy Saint Vincent début novembre. Le pourquoi du comment c'est pour un prochain billet.

Brrr... Vite, direction "sous la couette"

Bonne nuit!

samedi 22 novembre 2008

Il est là!

L'hiver. La neige.
Et je n'ai pas encore acheté de pneus-hiver, ni de skis. Zut. Par contre j'ai une pelle pour dégager le passage en cas de besoin.


vendredi 21 novembre 2008

Principe de précaution

Un rapide aller-retour à Paname m'a ramené à la dure réalité. Quelques mois en Suisse m'ont fait perdre de vue un élément essentiel de la survie dans la jungle parisienne: le principe de précaution. Je m'explique.

En France, et spécifiquement à Paris, tout parent qui se respecte inculque ce principe à sa progéniture dès le plus jeune âge: "Regarde à gauche, puis à droite avant de traverser". Même si le passage "protégé" est signalé par un feu. Conclusion, c'est au piéton inconscient de vérifier s'il peut oser s'engager, avant de poser le pied sur la chaussée. Principe de précaution vous dis-je.

Revenons à mardi dernier. Scène: un Français résident en Suisse depuis peu, fraîchement débarqué du TGV à la gare de Lyon. Il marche dans la rue et s'avise de traverser au niveau d'un passage piéton. Sans feu. Comme il en a maintenant l'habitude, il s'engage sans se soucier de la circulation. Et là... Crissement de pneus, noms d'oiseau, insultes et autres. Pas de casse. Ouf, tout va bien...

J'adore Paris.

Et j'adore l'article 33 de la loi fédérale sur la circulation routière:
"1. Le conducteur facilitera aux piétons la traversée de la chaussée."

Et mieux encore, l'article 6 de l'ordonnance sur les règles de la circulation routière:
"1. Avant d’atteindre un passage pour piétons où le trafic n’est pas réglé, le conducteur accordera la priorité à tout piéton (...) qui est déjà engagé sur le passage ou qui attend devant celui-ci avec l’intention visible de l’emprunter. Il réduira à temps sa vitesse et s’arrêtera, au besoin, afin de pouvoir satisfaire à cette obligation."

Côté français, je n'ai trouvé que l'article R. 411-15 du code de la route. Vous remarquerez qu'il brille par sa clarté:
"Tout conducteur est tenu de céder le passage aux piétons régulièrement engagés dans la traversée d'une chaussée et à ceux circulant dans une zone de rencontre ou une aire piétonne."

Régulièrement engagés? Kezako? Zone de rencontre? Keskidi? Et qu'est-ce qui se passe quand il n'y en a qu'un, de piéton? (Bon, là j'admets que je suis un peu de mauvaise foi)

Tout ça pour dire qu'en Suisse, c'est à l'automobiliste d'appliquer le principe de précaution. Exemple: "Tiens, une piétonne s'approche d'un passage. Mais pourquoi donc s'en approche-t-elle? Peut-être veut-elle traverser? Bah, je m'arrête et j'observe. Pas mal..." Pur pragmatisme helvète

Tandis qu'en France, ça donnerait plutôt: "Tiens, une jolie fille s'approche du passage. Je vais m'arrêter pour la regarder un peu. Oh c'est mignon, elle hésite..." Pur pragmatisme parisien.

Alors un Français ex-parisien ex-lyonnais installé en Suisse peut joindre l'utile à l'agréable sans remord et sans risquer de provoquer des accidents en chaîne.

Petit apparté: je sens que je vais recevoir quelques remarques acerbes de mes lectrices préférées...


samedi 15 novembre 2008

Il arrive...

Ciel bleu dégagé au dessus de St Légier
Un voile de brume au dessus du lac cache le paysage côté français
Le froid vif du petit matin en allant chercher le pain
Dans la rue, une voiture couverte de givre
Bientôt l'hiver?

Programme de la journée: acheter des skis et potasser les exams

Ajout à 20h00: Sur la place du marché de Vevey, ça y est, la patinoire est installée.

mardi 11 novembre 2008

Mythologie suisse

Ce soir, en rentrant du boulot, j'ai croisé cette affiche:



Allez, ça doit bien vous rappeler une histoire suisse, non? Un p'tit effort... Guillaume... Oui c'est ça, Guillaume Tell.

La légende veut que Guillaume Tell, refusant de s'incliner devant un chapeau que le bailli Gessler avait fait installer près d'un chemin, fut forcé de tirer, à l'arbalète, sur une pomme posée sur la tête de l'un de ses enfants. Avant de tirer, il avait dissimulé un carreau dans sa chemise. Interrogé sur la raison qui l'avait poussé à conserver un carreau, Guillaume Tell répondit qu'il aurait visé le coeur du bailli avec ce carreau s'il avait blessé son enfant. Furieux, le bailli fit ligoter Guillaume, promit de le jeter "en un lieu où il ne reverrait jamais le soleil ni la lune" et l'emmena dans une barque. Une terrible tempête se leva et le bailli fit libérer Guillaume, qui connaissait le lac et la navigation, pour qu'il ramène l'embarcation à bon port. Guillaume réussit à s'échapper avec son arme, monta une embuscade contre le bailli puis se réfugia dans le pays d'Uri.

Depuis, Guillaume Tell symbolise l'indépendance du peuple suisse et la résistance contre les envahisseurs (le bailli en question représentait l'empereur d'Autriche). Il est un peu leur Jeanne d'Arc. Et à l'instar de la Pucelle en France, c'est un parti situé très à droite de l'échiquier politique suisse, l'UDC, qui récupère le folklore pour asséner son message. Le but probable, convaincre le badaud qu'en votant contre l'adoption de l'initiative 'pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse', les électeurs démontreront la persistance des vertus suisses de farouche indépendance.

Mais, dans cette histoire, qui sont les envahisseurs contre lesquels il faut se révolter? Et à propos, je ne savais pas que la seringue faisait partie du matériel utile pour préparer un joint. Bon, je vous rassure, loin de moi l'idée de faire l'apologie des stupéfiants, au contraire. Par contre, jouer sur les peurs du pékin moyen, je n'aime pas trop.

Note humoristique: si l'initiative est adoptée, le législatif et l'exécutif n'auront pas d'autre choix que de s'y plier, et libéraliser l'usage du cannabis en Suisse, quand bien même ils sont contre cette initiative. En plus d'être un paradis fiscal --enfin, c'est ce qu'on dit, mais Johnny ne s'y est pas trompé et il a renoncé à s'installer à Gstaad-- la Suisse ferait concurrence aux Pays-Bas avec des paradis artificiels.
En passant, les prochaines votations, agendées le 30 novembre, concerneront des sujets très variés, aux niveaux fédéral et cantonal. Pour le canton de Vaud, l'une des votations concerne l'interdiction de fumer dans les restaurants, bars, cafés etc... Pour info, si vous vous êtes maintenant habitués aux atmosphères respirables des restaurants français, anglais, italiens, irlandais, maltais, norvégiens, sachez qu'en Suisse, tout dépend du canton où vous vous restaurez.



PS: De passage à Paris mardi et mercredi prochains. Examens professionnels. Je révise donc il n'y aura pas grand'chose de neuf sur ces pages ces prochains jours.
PPS: Depuis mon déménagement, j'ai renoncé à consacrer trop de temps de cerveau disponible à la petite lucarne. A la place je lis. Beaucoup. D'où deux nouvelles rubriques sur la droite de la page: "Livres du moment" et "Lectures récentes". Quel bonheur, le vendredi soir, de (se) plonger dans un bouquin, et de prolonger l'immersion un week-end durant, pour ne reprendre son souffle que le dimanche soir. Déjà?!

mercredi 5 novembre 2008

De retour parmi les blogueurs!

Après moult péripéties, j'ai enfin réussi à me débarrasser d'un fournisseur d'accès pour le moins indélicat et à m'assurer qu'il ne m'enverra plus de nouvelle facture selon l'humeur de son système informatique. Maintenant, je fais partie des nombreux clients de l'opérateur historique en Suisse, client satisfait du service fourni, pour le moment. Je ne vous garantis pas une avalanche de messages ces prochains jours, faute de temps, mais je compte bien vous narrer mes récentes aventures au pays de la fondue et du fendant. Trois mois à rattraper, ça va faire du boulot...

Une annonce tout de même, pour mes lecteurs de la Riviera. L'orchestre Da Chiesa, que j'ai rejoint récemment, propose deux concerts les 22 et 23 novembre prochains:
- Samedi 22 novembre 2008, 20h, Eglise de Corsier-sur-Vevey (temple St Maurice)
- Dimanche 23 novembre 2008, 17h, Eglise de Villamont à Lausanne

Un programme helvète par ses compositeurs ou les oeuvres proposées, pour orchestre à corde :
- Concerto en fa majeur d'Henricus Albicastro
- Symphonie suisse de Felix Mendelssohn
- Pavane Couleur du temps de Frank Martin
- Piccola musica di concerto de Ferenc Farkas

Je ne jouerai pas lors de ce concert faute d'avoir pu travailler suffisamment le programme. Venez nombreux, l'entrée est libre, avec une collecte à la fin, selon votre bon coeur.

dimanche 19 octobre 2008

Brisolée à Fully

Mais keskidi? Brisolée: plat campagnard valaisan qui comprend des châtaignes rôties, du fromage, de la viande ou du lard séché, des fruits de saison (pomme, raisin, poire), du pain de seigle, du moût et du vin nouveau. Un repas traditionnel, typiquement d'automne qui marque la fin des vendanges.

Fully, c'est une commune sur les berges du Rhône --amis lyonnais, vous n'êtes pas les seuls à vivre près du fleuve-- entre vignes en terrasses et châtaigneraie. C'est là:


Agrandir le plan


Avant de se remplir la panse à l'Hôtel-Restaurant de Fully, nous nous sommes balladés dans les bois puis les vignes. Paysages à couper le souffle.


Et il paraît que le petit cours d'eau, là au fond de la vallée, c'est le Rhône. J'ai eu du mal à y croire. Mais bon, il faut bien admettre qu'avant d'arriver à Lyon il fait un bout de chemin.


Au fond, le Rhône


A noter que Fully est aussi réputée pour son vin fabriqué avec un cépage local, la petite arvine. Un régal.

samedi 4 octobre 2008

Il y a le ciel, le soleil et la neige

Premières chutes de neige sur les hauts de Montreux, dans les Pléiades. Nous sommes seulement le 4 octobre...



mardi 23 septembre 2008

J'en ai marre...

...de ces fi*/%?)!&£ fournisseurs d'accès qui ne font pas leur boulot mais vous envoie quand même une facture. J'ai nommé: [non, je ne veux pas d'ennuis supplémentaires, alors envoyez-moi un mail et dès que je peux y accéder normalement, je vous dirai chez qui ne pas vous inscrire si vous venez habiter en Suisse].

Pendant ce temps, il m'arrive plein de trucs extraordinaires que je ne peux pas vous conter car au boulot, on ne me fournit pas un accès Internet pour vous raconter ma vie... Comment dire? La philantropie de mon employeur ne va pas jusque là. Alors il ne vous reste qu'à attendre.

... ahh, l'angoisse...

PS: Nonobstant l'inactivité récente de ces pages, je suis toujours vivant! Eh oui, la vraie vie se déroule au-delà de l'écran!

samedi 20 septembre 2008

Entre ciel et lac

Aujourd'hui, randonnée aux confins de la Suisse et de la France, dans le grand ouest helvète: Genève. Non, c'est une blague, mais ça aurait pu. En réalité, une ballade vers la dent de Vaulion, un petit sommet du Jura vaudois:


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Au programme, concocté par une amie de l'UCV, une petite heure de route pour rejoindre Le Pont (1008 m), sur le lac de Joux, puis une ballade vers le sommet (1485 m) pour déjeuner au chalet de la dent de Vaulion. Fondue évidemment.

Chemin faisant, nous avons rencontré des habitantes des alpages...



... quelque chose qui ressemblait furieusement à un abri...


... des jolies fleurs...



... et de curieux habitants pour ces contrées...


Une belle journée!

lundi 18 août 2008

Toujours pas Internet à la maison

Alors un court message.

Je m'installe. Je vide des cartons. J'essaie de ranger. Je passe (trop) de temps dans les magasins d'ameublement et de bricolage. Je monte des meubles qu'ils sont trop top faciles à monter grâce aux supers clairs schémas sans texte que même moi j'arrive à les comprendre (presque). J'accroche des luminaires aux plafonds parce qu'en Suisse c'est rare d'avoir même des douilles de chantier aux plafonds pour y poser une ampoule comme solution provisoire avant de trouver des chouettes luminaires. Je découvre les surprises de mon nouveau logis. J'essaie de ne pas oublier d'arroser Le Chat et Hulk. Je ne trouve toujours pas de rideaux et si vous avez des suggestions je suis preneur.

Plus de nouvelles dès que possible.


lundi 11 août 2008

Le grand jour

Aujourd'hui. 11 août 2008. Je vais voir laquelle des deux administrations douanières est la plus tatillonne...

Hier, j'ai fait quelques aller-retours entre chez moi et mon futur chez moi, histoire de rendre mon chez moi présentable et le vider un peu. J'ai constaté qu'il n'y a aucun luminaire dans l'appartement, pas même des douilles de chantier. Donc la prochaine mission, ce sera de trouver des plafonniers pour toutes les pièces. Ikea, me voilà! A moins que vous puissiez me conseiller des magasins d'ameublement qui proposent meubles et objets de déco de qualité, à prix corrects, qui font des livraisons presque gratuitement... Le mouton à cinq pattes donc. Pourquoi les livraisons me demanderez-vous, pour deux trois lampes? Parce que Titine elle peut pas contenir un lit, sommier, matelas, étagères et table... Et l'acquisition de ces petites choses pas encombrantes pour deux sous, c'est la mission que je m'étais fixé il y a quelques jours.

Ce début de déménagement fut l'occasion de rencontrer un de mes voisins, dont je ne me souviens déjà plus du nom. Menuisier à la retraite, mais qui bricole de temps à autre pour le plaisir. Et qui m'a souhaité une bonne arrivée à St Légier. Sympathique.

Bon, dès que j'ai un moment et une connexion Internet, je vous tiens au courant de la suite de mes aventures. Et un petit moment musical d'actualité:




vendredi 8 août 2008

Chargement...

Rapide aller-retour jeudi soir, direction Lyon. Vendredi matin, arrivée des déménageurs. Ca y est, mon appart est tout vide. J'en ai profité pour remettre le dernier jeu de clés à l'agence immo qui gérera les locations. Vous avez bien lu, après avoir été locataire, je vais découvrir les joies d'être bailleur... En France... Circulez, y'a rien à voir.

De retour, passage à la douane, pour vérifier que j'ai bien tous les papiers qu'il faut. A 19h00, impossible d'avoir un renseignement côté français. Par contre, côté suisse, j'ai pu obtenir des réponses, positives. Chouette.

Donc lundi, j'ai RV avec les déménageurs pour les formalités douanières. Ensuite, ils livrent mon bazar. Et après, yauraplukavidélékartons....


mardi 5 août 2008

Installation définitive

Parmi mes récentes activités, en préparation de mon déménagement:

HIER

- Visite à l'Office de la population de la commune de Vevey pour annoncer mon départ (formalité gratuite et obligatoire). Ce faisant, le préposé sort un dossier d'un placard avec mon nom écrit dessus. Frissons...

- Appel à la commune de St-Légier qui me dirige vers Police Riviera, pour savoir comment réserver un emplacement pour garer le camion de déménagement. Le responsable rentre tout juste de congés. Il doit m'appeler dans la semaine.

- Passage à la banque 1) pour retirer des sous pour payer mon premier loyer et 2) pour ouvrir un compte séquestre pour mon dépôt de garantie de loyer. Bonne nouvelle, ce compte est rémunéré, à mon profit. Une forme d'épargne obligatoire...

- Passage à la Poste pour récupérer le courrier qui a été gardé pendant mes congés et me renseigner sur la réexpédition du courrier. On me donne un formulaire à remplir.

- Visite au Port franc de Vevey pour obtenir des renseignements sur le dédouanement de mon déménagement. Le guichetier me remet un formulaire (gratuit) et me donne quelques infos.

- Déclaration à Billag par Internet que je vais avoir la radio mais pas la télé. Il faudra compter 42,25 Frs par trimestre pour avoir l'insigne honneur d'écouter la radio en Suisse...

- Récupérer un formulaire pour contracter une assurance incendie et éléments naturels (assurance cantonale obligatoire dans le canton de Vaud)

AUJOURD'HUI

- Etat des lieux de mon nouveau logis, remise des clés. J'en profite pour remettre à l'agence immobilière une preuve de la constitution du dépôt de garantie, une copie de la confirmation du paiement des frais de dossier par e-banking et pour remettre les sous à mon bailleur contre quittance. Il ne préfère pas recevoir d'espèces, me remet des bulletins de versement et m'explique qu'il suffit que je me rende à la Poste avec un bulletin et les billets. Cool.

CA Y EST, J'AI LES CLES!

- Passage à l'Office de la population de Saint-Légier-La Chiesaz pour annoncer mon arrivée. Important: annoncer son arrivée dans la nouvelle commune après avoir annoncé le départ de la commune précédente. La dame, très gentille, enregistre mon arrivée, me remet une attestation de résidence (nécessaire pour le dédouanement) et encaisse mes sous (75 Frs). Et oui, une arrivée n'a rien de gratuit.

- Passage à la Poste pour 1) payer mon premier loyer: deux coups de tampon et hop, 2) déposer le formulaire pour la réexpédition de mon courrier: service pendant un an pour la modique somme de 15 Frs. En plus, la Poste donne ma nouvelle adresse aux expéditeurs qui avaient mon ancienne adresse. C'est moins cher qu'en France.

- Préparation du dédouanement. Pour cela, il faut:
1) une attestation de départ de Lyon, obtenue gratuitement à la mairie. D'ailleurs, si vous en avez besoin, il faut un justificatif d'identité et un justificatif de résidence dans la commune de départ, ex facture d'électricité, taxe d'habitation... et mentionner "article 104 du code civil" La première fois que j'ai essayé d'obtenir ce document, la personne qui m'a reçu ne savait pas de quoi il s'agissait. La deuxième fois, on m'a dit "Ah, une déclaration de départ selon l'article 104 du code civil!" J'en suis resté baba. Et on m'a indiqué les documents nécessaires.
2) un inventaire détaillé, valorisé, paginé, daté et signé des objets importés, avec la mention des adresses de départ et d'arrivée, et la mention "Effets personnels usagés et en ma possession depuis plus de 6 mois réservés à mon propre usage et non à la revente"
3) le titre de séjour en Suisse (mon permis B CE)
4) un justificatif de domicile en Suisse: bail ou titre de propriété
5) le formulaire 18.44 de "Déclaration/Demande de dédouanement pour effets de déménagement" complété.

- L'agent de Police Riviera m'appelle, me pose des questions sur l'emplacement que je veux réserver et les horaires, me demande mes coordonnées de facturation (environ 45 Frs pour la journée). Il installera la signalisation pour réserver l'emplacement en temps utile.

- Envoi de mon permis de circulation (équivalent de la carte grise) au service des automobiles et de la navigation pour mettre à jour mon adresse, et coup de fil pour avoir des informations sur comment convertir mon permis de conduire français en un permis suisse. Il faut:
1) compléter le formulaire disponible en ligne
2) le faire tamponner par l'Office de la population, pour confirmer mon identité
3) faire un examen de vue chez un opticien/occuliste
4) envoyer le vieux permis
5) éventuellement, faire une visite médicale
Par contre, pas besoin de suivre la formation premiers secours...
6) payer! mais je ne sais pas encore combien.

DEMAIN

Mystère et boule de gomme.

dimanche 3 août 2008

Vive la petite reine

Au retour du Pyla, accrochés à Titine,
Un cadre, une selle, deux roues, chaîne et guidon
Suspensions, dérailleurs, freins, plateaux et pignons

Bon j'abandonne ici ma tentative de versification en alexandrins, ça ne donne rien.

Vous aurez compris que dans mes bagages, il y avait un vélo. Et aujourd'hui, après m'être procuré auprès des CFF la vignette pour l'assurance vélo --et oui, elle est obligatoire en Suisse au modique prix de 6 Frs par an-- j'ai profité du temps magnifique pour me balader le long du lac. Départ Vevey, direction Montreux, puis retour, sous le soleil exactement.


Une belle ballade. Les rives du lac étaient envahies de baigneurs de tous âges, occupés à des activités de plage: beach volley, pédalo, pétanque et farniente. Moi, j'avais oublié mon maillot. Très bucolique. L'information cruciale, c'est que le siège du groupe où je bosse (N pour les intimes) est installé face au lac. Donc demain j'emmène maillot et serviette de bain, je vérifie s'il est possible de prendre une douche après la baignade. Et je vous laisse deviner la suite du programme de mon repas de midi...

Bonne semaine à tous !

jeudi 31 juillet 2008

Retour pour la fête nationale

Ce soir, retour à Vevey plage après un bref passage à Lyon pour régler quelques ultimes détails avant mon déménagement. Et surtout, pour deux concerts aux Nuits de Fourvière, annoncés dans un précédent billet. Au menu, d'abord le 29 août, une soirée musicale ouest-africaine avec successivement Asa (Nigeria), Rokia Traoré (Mali) et Angélique Kidjo (Bénin). La soirée fut magnifique. Je ne connaissais ni Asa (hormis par la radio) ni Angélique Kidjo. Quel peps! Et nous avons eu droit à une première mondiale: un trio de ces trois chanteuses. Au final, une ballade d'Angélique Kidjo dans le public, puis plusieurs solos de djembé avec des spectateurs sur scène pour montrer leur talent.

J'en ai aussi profité pour me ballader dans Lyon. Une chose à réaffirmer: c'est une belle ville. J'ai découvert un escalier (la montée du Boulevard) qui dégringole depuis le parc du Gros Caillou sur le plateau de la Croix-Rousse, vers les quais du Rhône, entre les jardins privés et de vieilles murailles. C'est là:


Agrandir le plan

Ensuite, visite du parc de la Tête d'Or, toujours aussi beau, avec une amie de prépa, Gabrielle pour ceux qui la connaissent. Ce fut aussi l'occasion de rencontrer (enfin) la petite Lucille, 5 mois, dont les yeux bleus devraient en faire craquer plus d'un d'ici quelques années. Gaby et Alex, je vous souhaite bon courage ;o) En tout cas, elle a fait rougir le petit gars assis derrière nous!



Hier soir, les Coming Soon, belle découverte, suivis par Moriarty, découverts en regardant Taratata. Humour décapant et déjanté au rendez-vous, bonne ambiance et belle musique tendance country-folk. Chez les Coming Soon, le truc étonnant c'est leur jeunesse et leur talent. Et enfin, Corocosie: deux fois bof, bruyant et répétitif... Je ne suis peut-être pas resté assez longtemps pour apprécier leur talent. Si vous souhaitez vraiment en savoir plus, elles ont leur rubrique sur Wikipedia.

Demain, c'est fête nationale en Suisse, comme au Bénin d'ailleurs. Je vous raconterai.

dimanche 27 juillet 2008

27 juillet, sainte Nathalie

Bonne fête
Soeurette

vendredi 25 juillet 2008

Une discussion avec Gabriel

Mon neveu Gabriel est un véritable moulin à paroles. Il jacasse sans arrêt, il parle, il bavarde, il commente et digresse sans reprendre son souffle. De ce point de vue, il a de qui tenir: au même âge, ma soeurette avait les mêmes penchants... J'ai donc dû élaborer une stratégie de discussion.

De façon quasi immuable, ça donne:
- Tonton Eric?
- Oui Gabriel?
- Tu sais quoi?
- Non, dis moi. (ou bien: "Non, pas encore" "Non, mais tu vas me le dire"...)

Là, il commence son discours sur les avantages comparés des vis et des clous, sur le tri des ordures ménagères, sur les poils du chat, le compost, le fait que son maître lui ait dit qu'il vaut mieux lire des livres pendant les vacances que de faire des devoirs de vacances (ça, c'est quand je lui dis de faire une ou deux pages de son cahier), les balais, la tondeuse à gazon, le monsieur qui répare le carrelage, les travaux d'électricien que m'a confié ma mère, la taille des arbustes et buissons du jardin, sa préférence pour les muffins et la confiture que nous avons faite ensemble...

Et moi, je grogne de temps en temps pour marque mon approbation, jusqu'au "Tonton Eric?" suivant.

Le plus drôle, c'est quand quelqu'un vient à la maison. Tout de suite, Gabriel entreprend le visiteur en lui expliquant moultes vérités universelles. Là, le visiteur se tourne vers moi, me jette un regard compatissant et rigolard accompagné d'un "Bon courage" ou d'un "Il s'arrête de temps en temps?".

Vous l'aurez deviné, Gabriel est un petit garçon très curieux. Heureusement, il ne pose pas encore trop de questions puiqu'il fabrique déjà ses réponses... Ca laisse le temps de souffler un peu. Enfin, je rigole bien.

jeudi 24 juillet 2008

Réponses

Allez, je vous ai embêtés avec mes questions idiotes la semaine dernière. Voici les réponses aux deux tests...

Test 1

Pour répondre à la première question, il ne fallait évidemment pas tenir compte du 1er plein à Vevey qui ne correspondait pas au voyage Vevey-Le Pyla. Donc, ça donne:
Vevey-Lyon: 14,32L
Avant Bordeaux: 15L
au Pyla (plein final): 44,74EUR/(1,479EUR/L)=30,25L
soit une consommation totale de 59,57L de carburant pour une distance de 902km
soit 6,6L/100km. Je vous laisse le soin de juger de la gourmandise de Titine.

La question 2 est une question piège: en tenant compte de mes arrêts (péage, essence, ravitaillement), impossible d'y répondre complètement. En plus, la vitesse est limitée à 120km/h en Suisse et 130km/h en France. Sauf qu'une grosse partie de l'autoroute de Bardonex (la frontière près de Genève) à Lyon est limitée à 110km/h... Débrouilez-vous et vérifiez le temps de parcours indiqué ici pour Vevey-Lyon et ici pour Lyon-Le Pyla . Soit dit en passant, j'ai mis 2h40 pour le trajet Vevey-Lyon et 7h00 pour Lyon-Le Pyla.

Question 3: Bravo à Marc et Tania, ma voiture est grise (antarctique paraît-il) et sale...

Test 2

1) Le canton de Suisse alémanique est ObWald. Et en fait c'est un demi-canton. Son autre moitié est NidWald (NW) qui formait, avant scission, l'Unterwald. En passant j'ai répondu à la question 4.
2) Il manque le canton de FRibourg (francophone et germanophone). Les autres cantons francophones sont: GEnève, VauD, ValaiS, JUra et NEuchatel. Tania et Marco m'ont fait remarquer que le canton de BErne comporte également une partie francophone. Renseignements pris, le français et l'allemand sont les deux langues officielles du canton de Berne. Toutes mes excuses pour cet oubli.
3) C'était la question piège car il n'y a qu'un seul canton dans lequel on parle le romanche, il s'agit du canton des GRisons.
4) Voir la réponse à la question 1)
5) Le canton du Jura est le plus jeune canton suisse. Il fut constitué en 1978 par la séparation de certains districts francophones du canton de Berne. Quant à l'ancien canton d'Unterwald, désormais scindé en deux demi-canton, il est l'un des trois cantons fondateur de la Confédération en 1291.

lundi 21 juillet 2008

Sale temps et confiture...

... ou comment occuper son neveu lorsque le ciel est menaçant.

Donc, dimanche matin, temps couvert. Heureusement, mon neveu Gabriel, 7 ans, adore tout ce qui se passe dans une cuisine. Vider les poubelles, ranger la vaisselle, faire le pain ou préparer de la confiture... J'admets que les deux dernières activités de cette liste ne me déplaisent pas trop. C'est donc avec entrain que Gabriel et moi nous sommes attelés à la confection d'une confiture pêche-melon. Au programme: 2kg de cassonade, 2kg de sucre blanc, 1.9kg de melons bien mûrs, 3kg de pêches bien mûres et 4 citrons.

Première étape, apprendre à Gabriel comment peler une pêche. Vu la taille des fruits, il avait quelques difficultés. En plus, il devait gérer le tonton parano qui surveillait le positionnement des doigts, des mains, des bras... par rapport à la lame. Pour les melons, il savait déjà faire et s'est parfaitement acquitté de sa tâche.


Débiter les pêches et les melons en gros morceaux et tout jeter dans une marmite. Réserver les noyaux des pêches car il faudra récupérer les amandes pour les faire cuire avec les fruits. Et un noyau de pêche, ça ne s'ouvre pas avec un simple casse-noix, mais au marteau… Pour info, la pierre n'a pas résisté. Et en plus, il faut doser les coups, sinon ça donne de la pâte d'amande. Ensuite, ôter la peau des amandes.



On réserve les zestes de deux citrons, au couteau ou à l'économe, j'ai testé les deux méthodes. Le troisième citron, on en râpe le zeste directement dans la marmite. Et on presse les 4 citrons. Attention, il faut conserver les pépins sans les écraser, vous verrez pourquoi plus loin.




Au final, le contenu de la marmite ressemble à ça. On y verse le sucre, le jus de citron, on mélange.



Le pochon. Pour ça, il faut des doigts de fée. Ou de couturière. Ou de Maman qui sait coudre… Normalement, ça se fait avec de la mousseline mais quand le supermarché du coin n'a que des compresses stériles, on prend des compresses stériles. Tout d'abord, déplier plusieurs compresses et les empiler. Puis préparer une sorte d'ourlet pour réunir les bords. Placer au centre du mille-feuille un mélange des noyaux en morceaux, les zestes et les pépins de citron. C'est pour le goût et la gélification. Ensuite, tirer les deux extrémités du fil de l'ourlet du pochon, nouer serré et jeter dans la marmite.




Puis laisser mariner plusieurs heures. Le but, c'est que les fruits rendent leur jus et diluent le sucre.

Et ça tombe bien, le soleil a percé les nuages. On va pouvoir jouer aux vacanciers à la plage. Gabriel est aux anges: dans une même journée, faire d'une pierre deux coups! Le voilà en lutte contre les algues.


De retour à la maison, on commence la cuisson de la confiture. Cela prendra plusieurs heures. Tout au long de la cuisson, il faut écumer la mousse qui se forme à la surface, pour que la confiture soit joliment translucide dans les pots. Pour les gourmands, l'écume c'est du sucre aromatisé pêche-melon (ou fraise quand on prépare une confiture de fraise, vous aurez compris).


Comment savoir que la confiture est cuite? Il y a les technologues équipés d'un appareil qui mesure le taux de sucre. Puis il y a les grands-mères --par exemple celle de mon neveu-- qui connaissent des recettes de... Par exemple, placer une assiette dans le congélateur. Au fur et à mesure de la cuisson, faire tomber une goutte de jus de confiture sur l'assiette glacée. Si la goutte se fige instantanément, la confiture est prête. Sinon, il faut continuer à faire cuire, écumer et refroidir l'assiette...

Une fois la cuisson terminée, il reste à remplir les pots préalablement bouillis (c'est pour éviter les 'crobes qui aiment la confiture), puis nettoyer les bords --attention c'est brûlant-- et placer une feuille de cellophane et/ou un bouchon lui aussi bouilli.



Dernière étape, et non des moindres, les étiquettes pour afficher le contenu et la date de fabrication. Exercice d'écriture pour Gabriel, tout content de rendre ce dernier service avant d'aller au dodo.


Ouf, quelle journée!