Lüzern

Il aurait été malheureux de ne pas visiter Lucerne après l'ascension du Mont Pilate. C'était donc au programme de samedi.

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D'abord nous avons visité la Fondation Rosengart où sont exposées de nombreuses oeuvres de Picasso, Fernand Léger ou Paul Klee. Ensuite, ballade dans la vieille ville, sur les quais de la Reuss et du lac des Quatre-Cantons.




Le pont de la Chapelle, l'une des principales attractions de la ville. Au fond on aperçoit l'Eglise des Jésuites.



La tour du pont de la Chapelle








Dans les rues et sur les quais de Lucerne



Eglise St Leodegar, le patron de la ville, sur les berges du lac.



Panorama alpin vu depuis les quais.




Carnaval dans les vitrines des magasins



Un bateau qui assure la navette sur le lac. Les quais d'embarquement sont à deux pas de la gare ferroviaire. Il paraît que des "croisières" sont organisées régulièrement.



La petite reine devant la Poste.

Pilatus Kulm

Contrairement à de nombreux étrangers en Suisse, je n'avais pas entendu parler du Mont Pilate avant de lire un billet sur le blog d'Anne-Sophie, ce qui m'a donné envie d'y aller. Ainsi, notre ballade d'aujourd'hui comprenait l'ascension du Mont Pilate (2132 m) et la visite de Lucerne. Pour s'y rendre c'est tout droit, du point A au point B...

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Après deux petites heures de route, nous sommes arrivés à Kriens, lieu de départ de la montée. Elle s'est révélée beaucoup plus simple que prévu puisqu'il y a des télécabines...



... puis un téléphérique...



qui nous emmènent jusqu'au sommet, via...



D'un point de vue purement pratique, les titulaires de l'abonnement général ou 1/2 tarif des CFF, ainsi que les membres du TCS, bénéficient d'un rabais sur le prix des remontées mécaniques.

Le Mont Pilate vu de dessus...


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Sur la photo, le bâtiment rond sur la droite, c'est la station d'arrivée du téléphérique. Et sur la gauche, c'est un hôtel restaurant.

Dès l'arrivée, j'ai été saisi par le paysage:




Le grand air, ça ouvre l'appétit...


... les fameux röstis au fromage, jambon et oeuf!

Pendant le repas, nous avons eu droit à quelques airs de yodelé et de cor des Alpes. Une petite sieste au soleil est parfois la bienvenue après un tel repas...



Un petit chemin mène vers un point d'observation du panorama.



Là-haut, le paysage est magnifique, avec une vue imprenable sur les Alpes vaudoises et valaisannes, le lac des Quatre Cantons (Vierwaldstäter See) et la Suisse centrale.

Le lac des Quatre-Cantons: Uri, Schwyz, Unterwald (Obwald et Nidwald) et Lucerne	Une église perchée

En redescendant vers Kriens pour la suite du voyage, nous avons vu de nombreuses personnes emprunter une luge à Fräkmüntegg. Sous le télécabine, il y a effectivement une piste de luge qui permet de rejoindre la station intermédiaire de Krienseregg. Les luges sont ensuite renvoyée en haut de la piste via des cabines spéciales:

Evolution de la bête (2)

Hier soir, inquiet, je me rendais au chevet du Chat pour voir où en était son développement floral. Rien de bien transcendant par rapport à l'avant veille. Voyez donc.

Par dépit, et pour éviter de vous infliger encore et toujours les mêmes photos, j'ai fait poser le cousin piquant du Chat. Soit dit en passant, le cousin n'est pas encore baptisé. Si vous avez des suggestions, je suis tout ouïe. En attendant, voilà le specimen:


Et ce matin, en allant ausculter Le Chat, les évènements se sont précipités: la fleur n°1 a enfin daigné dévoiler ses atouts. Florilège...


Et en agrandissant la fleur...


Un petit détail: les photos où les épines ont l'air cotoneuses ou duveteuses sont prises sans flash, celles où les èpines sont très nettes sont prises au flash, le tout en macro bien sûr.

Visite familiale

Ma mère s'est organisé un petit aller retour Alger (là où elle vit)-Paris (pour voir soeurette)-Lausanne (pour me voir moi)-Paris-Alger. Je suis donc allé la chercher vendredi après-midi à Lausanne. Avant ça j'ai pris une journée de congé qui m'a permis:
- de faire le super grand ménage chez moi, avec rangement de tout le bazard qui trainaît, hécatombe de moutons, bref la totale, et ça devenait vraiment indispensable,
- de découvrir le fitness l'après-midi: presque personne et grand soleil au dessus du lac, peut-être que dorénavant j'irai dans l'après-midi plutôt que le soir après le boulot,
- de préparer un programme pour occuper les quelques jours en terre helvétique de ma Môman.

Tout d'abord, nous sommes allés voir une pièce au Théâtre de Vevey: Voltaire's Folies, une mise en scène burlesque de textes de Voltaire, tirés de son Traité sur la tolérance. Et ce soir, il s'agissait de tourner en dérision les fanatismes et extrémismes, la dictature, la bigotterie, la bêtise la plus crasse. Une belle façon de montrer toute l'actualité d'un texte vieux de presque 250 ans, le tout avec beaucoup d'humour, noir, décalé et cynique...

Demain, direction le Mont Pilate et Lucerne.

Fisc, quand tu nous tiens

Hier, j'ai reçu un gentille et épaisse lettre de la part du canton de Vaud: ma déclaration d'impôt. Impôt sur le revenu et impôt sur la fortune (si, si, je vous assure!). Une liasse de formulaires à remplir avec 15 pages d'explications. Délai de renvoi de la déclaration 15 mars. 2009 évidemment, pas 2010. On peut même déclarer ses impôts grâce au "logiciel gratuit VaudTax".

Moi qui croyait que la Suisse était un paradis fiscal où on ne paie pas d'impôt, me voilà servi. En réalité, je pensais qu'étant imposé directement à la source je n'aurai aucune démarche supplémentaire à effectuer. Visiblement, c'était une erreur.

Et juste pour que vous soyez au courant, seules les très grosses fortunes (genre quelques grands patrons et célébrités du sport ou de la musique) peuvent bénéficier d'un forfait fiscal: ils paient un impôt, inférieur au montant dont ils devraient s'acquitter si on le calculait en appliquant mécaniquement les barêmes, mais de toute façon très supérieur à l'impôt que je paie. Ouf.

Autre chose, dans le canton de Vaud, le barême des impôts commence dès 100 Frs de revenu. Les tranches d'imposition sont calculées tous les 100 Frs, puis tous les 1.000 Frs. Donc en gros tout le monde est susceptible de payer l'impôt. Finalement, ça fait doucement sourire d'entendre les politiques français se poser des questions métaphysiques sur le nombre de tranches, leur "épaisseur" et le taux d'imposition qu'on leur appliquera.

Enfin, les cantons et les communes sont plus ou moins libres de leur politique fiscale. Quoi taxer? Quel taux? Sur quelle assiette? Il est donc inutile de parler de la politique fiscale "de la Suisse" car ça n'existe pas vraiment. En revanche, on peut faire des comparaisons entre communes.

Evidemment, tout ça est soumis au vote du peuple. Par exemple, le 8 février dernier, c'est lui qui a décidé si la fiscalité des familles ou des entreprises devait être allégée (Vaud, oui), si les contribuables bénéficieraient de ristournes fiscales lorsque les comptes cantonaux sont positifs (Fribourg, non), ou encore si les riches étrangers continueraient de bénéficier du forfait fiscal (Zurich, non).

Heureusement, au boulot, le département fiscal organise des sessions d'explication/formation et des consultations gratuites pour les nouveaux déclarants, dont je fais partie. L'explication magistrale a eu lieu aujourd'hui, j'y étais. Et j'ai pris RV pour la consultation avec un spécialiste.

Evolution de la bête

Je vous avais promis un compte-rendu fidèle et circonstancié de l'évolution de la floraison du Chat. En voici les plus récents développements.

Dimanche 22 février: Hulk, le Chat et le reste de mes plantes vertes. Dehors, c'est l'averse.

De plus près, on distingue nettement l'une des fleurs qui se développe plus vite. L'arrosage ne semble pas avoir freiné la floraison. Ouf.



Mercredi soir (enfin, ce soir en gros)




C'est joli non?

Le cousin de Hulk va bien, merci

Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, Hulk est une jolie petite plante verte. Elle n'a besoin que de soins minimes et survit à une sécheresse de plusieurs semaines sans se plaindre, hormis en affichant l'épuisement de certaines de ses feuilles. L'an dernier, son cousin le cactus a été baptisé après un sondage mené tambour battant sur ces pages; depuis il s'appelle Le Chat. Allez savoir pourquoi.

Or donc en ce vendredi 20 février, dans un soudain accès de stupeur, j'ai réalisé en tremblant que je n'avais abreuvé aucune de mes plantes depuis... Trop longtemps. En fait, je ne sais même plus quand. Peut-être en rentrant du ski après Noël. C'est en remédiant à cet oubli que j'eus ma première surprise de la journée: Le Chat produit des fleurs. De jolis boutons magentas qui poignent sous les piquants. Il ne me reste plus qu'à assister, jour après jour, à l'éclosion, dont je m'efforcerai de vous rendre compte. Une seule question me taraude désormais: dois-je ou ne dois-je pas arroser Le Chat?

En pied...
(Je ne sais pas pour vous, mais je ne trouve pas que Le Chat ressemble à un chat, mais plutôt à un volatile déplumé)



... de dessus...



... et de face
Il fallut bien cesser de s'extasier devant ces p'tites fleurs et aller gagner ma pitance. Mais c'était sans compter sur une seconde surprise, en ouvrant le coffre de ma voiture. Le gel avait dessiné des figures dendritiques sur la charnière et les fenêtres.









Fractales? Réseau racinaire ou capillaire? Ma voiture colonisée par une forme de vie inconnue?

Enfin, voici les vignes sous la neige, à deux pas de chez moi. J'avais envie de partager ces paysages avec vous depuis quelques temps déjà, en fait dès les premières chutes de neige.